Réussir son 5 à 7 : L’ambiance, le contrôle, le laisser-aller

mercredi 17 août 2011

Honnêtement, il y a mille trucs pour faire de son événement une réussite. Par contre, il y en a qu’on a tendance à mettre de côté, mais qui font toute la différence. Assurément, il faut bien choisir ses invités, les nourrir avec amour, etc… Mais sinon…



L’ambiance 
Pourquoi ne pas se transformer en un décorateur d’un soir… On se choisit un thème et on l’applique. Mieux vaut parfois opter pour une thématique selon les éléments que l’on a déjà à portée de main (la surconsommation, c’est un peu dépassée). Faire pendre des tissus ça et là vous donnera l’impression d’une toute nouvelle pièce.

On ne pas se gêne surtout pas pour déplacer les meubles qui n’ont pas d’utilité à l’endroit choisi. Pour ajouter de la vie, n’hésitez pas à déménager, l’instant d’un soir, des plantes qui se trouvent ailleurs dans la maison… sans pour autant transformer votre salon en jungle.

La musique, toujours bon d’en mettre pour l’ambiance, sans toutefois casser les oreilles de vos invités. Pensez à un éclairage de circonstance, les chandelles font toujours du bon boulot, c’est garanti! 

Le contrôle 
Préparer un cocktail sans alcool pour le début, ça peut calmer les ardeurs de certains. Aussi, bien important de prévoir de l’eau et des verres qui seront accessibles pour tous. Parce qu’on s’entend, c’est toujours difficile de respecter le « un verre d’alcool, un verre d’eau ». Alors évitons les obstacles question d’avoir moins mal à la tête le lendemain.

Tout ce qui pourrait se briser et qui vous désolerait, hop hop dans un garde-robe. Ça serait dommage que Gaston perde pied et brise à jamais le seul souvenir que vous avez de votre grand-mère.

En terminant, bien pratique les produits qui détachent rapidement les vêtements. Des belles gouttes de vin rouge sur les habits sont si vite arrivées.

Le laisser-aller 
Quand vous recevez, mettez le stress de côté. La grande majorité des réceptions sont remplies d’imprévues, mieux vaut si attendre et prendre le tout avec légèreté.

N’oubliez pas de photographier ce moment et bonne soirée!

Fanny-Garance Carrier

Des fromages québécois qui rayonnent!

mercredi 10 août 2011

Je suis folle des fromages, j'en confesse. Pour moi, terminer un repas par un plateau de fromages fins me séduit davantage qu'un dessert aussi décadent soit-il. J'ai d'ailleurs eu un réel plaisir lorsque j'ai figuré en tant que membre du jury du Grand Prix des fromages canadiens ou encore agi comme porte-parole pendant 4 ans du Festival des fromages de Warwick.


Je suis toujours avec intérêt les occasions où nos fromagers se distinguent. C'est le cas des récipiendaires du concours de l'American Cheese Society qui a eu lieu à Montréal au mois dernier. En tout, 44 prix ont été remis aux fromages québécois. Avec son Louis d'Or, la fromagerie du Presbytère remportait la 3e place devant plus de 1600 concurrents. Située au Centre du Québec, cette fromagerie produit aussi un bleu digne de mention, le Bleu d'Elizabeth.


Plusieurs autres fromages d'ici se sont distingués lors du concours et c'est aussi le cas au Grand prix des fromages canadiens. Décidément, on peut être fier du travail de nos artisans fromagers. Après la crise de l'industrie en 2008, c'est enfin leur heure de gloire ! Chez le fromager, faites place au Québec en priorité !

Isabelle Huot, Dre en nutrition

Le meilleur resto de la planète n’est plus... Récit d'une expérience hors du commun

mercredi 3 août 2011

Acclamé par les critiques, trois étoiles au Guide Michelin, le meilleur restaurant du monde a fermé ses portes cette semaine. Le restaurant El Bulli n’est plus. «Enfin!», pourront dire certains chefs intimidés par la maîtrise de l’art gastronomique de Ferràn Adrià. Il est LE créateur culinaire de notre époque. Le guru de la cuisine moléculaire.

Pierre Carrier, président-fondateur de la Maison Carrier Besson, a été l’un des privilégiés à vivre l’expérience El Bulli. Invité par le chef lui-même, Pierre n’a pas eu à réserver son couvert deux ans plus tôt.




El Bulli est situé à Roses, une petite ville côtière de 20 000 habitants, à une heure de Barcelone en Espagne. Lorsqu’il est arrivé au restaurant, Pierre se souvient des premières odeurs qui ont préparé son estomac. Il traversait un jardin d’herbes et d’épices avant de franchir la porte du panthéon de la bouffe.

Il est 20h30 et le festin va bientôt commencer. 35 services au total. 35! Pour les 130 invités présents, on compte 25 cuisiniers et 25 serveurs. Chaque détail est pensé, étudié, élaboré et expérimenté. Évidemment, on ne parle pas ici d’un service ordinaire, peut-être qu’on pourrait parler plus de «tapas». Des tapas qui trompent l’oeil et l’estomac. On pense que l’on s’apprête à goûter une saveur que reconnaît notre cerveau, mais il est berné d’avance. Dans l’assiette, une simple olive n’en sera pas une. Il s’agira plutôt d’une olive que l’on a préalablement cuisinée, mise en purée, puis remodelée dans sa forme originale. Le goût est tout autre. Au El Bulli, on pouvait déguster du caviar de jambon, de la guimauve au parmesan, une piña colada solide servie dans une cuillère, de l’air de carotte...

Pour Pierre, il s’agit de sa plus belle expérience gastronomique à vie. Bien présent dans la salle de réception pour expliquer chacune de ses compositions, le chef Adrià l’avait prévenu alors qu’il fermerait ses portes. En 2014, c’est une fondation consacrée à la gastronomie qui ouvrira à l’emplacement du El Bulli. Selon Pierre, il ne s’agit que d’une pause avant l’inauguration d’un nouveau temple gastronomique.

Fanny-Garance