Les grands constats du hot-dog

mardi 27 septembre 2011

 Fanny-Garance Carrier

Aujourd’hui, je ne parle pas de trucs, de grandeur gastronomique, ni de choix santé, non! Question de rendre à hommage à l’été et aux cantines qui fermeront sous peu, parlons hot-dog!

J’ai fait trois grands constats existentiels le week-end dernier :

Premier constat: Pourquoi lorsque l’on commande un hot-dog tout garni, ils ne mettent pas également le ketchup. Le hot-dog : un mal-aimé mal garni.

Deuxième constat: Avez-vous remarquez que c’est le seul plat ou presque (je n’ai pas trouvé les autres) qui, lorsqu’on en demande la version santé, eh bien, c’est moins cher! Avouez, si on va au restaurant et que l’on demande de remplacer la frite par une salade, la viande brune par la blanche, la serveuse se voit dans l’obligation d’ajouter un extra. Mais là, victoire avec le hot-dog!: pour 10 sous de moins, on peut avoir le pain cuit à la vapeur, plutôt que grillé sur une cuillère de gras. Bravo!

Dernier constat : Les hot-dogs ne sont pas bilingues. Ici, au Québec, on peut se vanter de franciser avec perfection les mots inventés par nos voisins du sud. Un talent que même les Français de France envient. Personnellement, le mot « pourriel » me rend fière! Toutefois, « chien-chaud » c’est répugnant! Je sais, je sais, il s’agit d’une expression qui date. Mais...Vraiment? Quelqu’un a eu cette idée?!

Jamais, non, jamais, vous ne m’entendrez dire : « un chien-chaud tout garni svp !». De toute façon, il ne viendrait pas avec du ketchup…

Le Québec d'abord !

lundi 19 septembre 2011

Isabelle Huot, Dre en nutrition

C'est en septembre que l'on retrouve la plus grande variété de légumes cultivés chez nous sur nos étals des marchés. L'achat local encourage non seulement nos producteurs mais réduit aussi l'émission de gaz à effet de serre. En prime, les produits maraîchers d'ici sont cueillis à leur pleine maturité ce qui explique pourquoi ils ont si bon goût et affichent un potentiel vitaminique optimal.

Pas étonnant que l'Association des jardiniers maraîchers du Québec ait choisi le slogan "Les Québécois sont bien meilleurs" pour leur campagne annuelle.

Fréquenter les marchés publics, c'est aussi le plaisir de discuter avec les producteurs de leur récolte, de leurs recettes favorites et de leurs trucs de conservation.

Puisque nous sommes en période d'abondance, c'est le moment de faire le plein de vitamines et de mettre le Québec dans son assiette! Pensez aussi à la congélation et à la mise en conserve, question d'en profiter à l'année!

Vive la rentrée!

vendredi 2 septembre 2011

Ça fait maintenant quelques jours que la rentrée est commencée et j'entends toute sorte de choses ici et là comme quoi il s'agit d'une période angoissante.


Je refuse de me dire que la rentrée est stressante. Tout est une question de perspective. Oui, il y a les lunchs, mais qui dit lunchs, dit pas de dîner sur le pouce qu’on mange à la patate du coin. Oui, plus de travail, mais qui dit travail, dit retour avec les collègues. Oui, il y a la route et la congestion sur les ponts. Mais je ne sais pas pour vous, tout mon entourage réussit quand même à se rendre chaque matin au boulot. On aura passé du temps dans la voiture à écouter la radio, à s’informer. Sinon, on aura voyagé en autobus ou métro, à observer les gens et leur inventer une vie. Un bon moment pour lire, un moment à nous.
Alors non, l’enfer n’est pas sur nos routes… Question de perspective.


 La rentrée, c’est là, le vrai moment des résolutions. Ça a des avantages de faire ses résolutions à la rentrée plutôt qu’au Jour de l’an. Par exemple, si votre désir est de perdre du poids, dîtes-vous que c’est encore agréable de faire du sport dehors. En plus, on a moins de livres à perdre puisqu’on ne vient pas tout juste de manger comme des goinfres pendant les Fêtes.

La rentrée c’est le retour du coconnage (n’est-ce pas un beau mot!), des soirées en couple ou en famille, le retour à l’équilibre jusqu’aux prochaines fêtes!

À tous, bonne rentrée!!!

Fanny-Garance Carrier