Place aux mézés !

mercredi 16 novembre 2011

Isabelle Huot, Dre en nutrition

J'ai des souvenirs mémorables de repas dégustés en toute convivialité lorsque j'ai visité la Turquie. Véritable plongeon en plein coeur de la diète méditerranéenne, cette incursion nous invite à une explosion de saveurs. 

Su - La cuisine turque, Éditions Trécarré


Souvent chez l'habitant, la table était garnie de multiples entrées, appelées mézés, où les légumes, les légumineuses et l'huile d'olive régnaient. Pourpier, légumineuses variées en salade, fromage de brebis, purée d'aubergine, yogourt égoutté aromatisé, houmous, pain traditionnel se côtoyaient en parfaite harmonie. Moi qui consomme très peu de viande, j'étais comblée. Nul besoin d'avoir un plat principal, après de si délectables entrées. 

Voilà que j'accueille avec joie le premier livre de la chef turque Fisun Ercan, propriétaire du restaurant verdunois Su.  En tout, ce sont 60 recettes de mézés que nous livre la chef. La tradition turque se reflète dans chacune pour notre plus grand plaisir. Salades variées, purée de pois chiches, tartinade de féta, figues braisées aux noix de Grenoble...  Vraiment un livre qui donne envie de recevoir ses amis autour d'une table riche en saveurs. 

Une cuisine qui marie à merveille plaisir et santé !

Tragédie d’une époque : Manger avec des broches

vendredi 11 novembre 2011


Fanny-Garance Carrier

Billet sans prétention moralisatrice écrite par une jeune femme qui demande encore plus de compassion qu’elle n’en a déjà eu:

Je vous épargne les détails, mais après à un accident vécu il y a une dizaine de jours, j’ai dû me faire poser des broches… Moi qui travaille devant la caméra ou derrière le micro, disons que c’est une adaptation… Faut savoir assumer! Heureusement, c’est temporaire.

Reste que le drame maintenant, c’est que je dois également m’alimenter « mou ». Disons que je n’ai pas été habituée dans ma famille à me nourrir avec des contraintes.
Parmi mes interdits: les pommes
(pas que j'en mangeais tant que ça, mais là, elles me manquent)



Premièrement, manger des aliments mous, c’est plate. Avaler des patates pilées, c’est très réconfortant au début, puis ça devient ordinaire. Au fur et à mesure, le mot « mou » perd son efficacité et est remplacé par « flasque ». Pas question, non plus, de déguster des bonbons d’Halloween volés aux collègues qui ont eux-mêmes extorqué leurs propres enfants. Et j’oublie, bien sûr, de manger un pain croûté qui nous rappelle Paris.

Voici donc mon conseil du jour : Mes amis, savourez votre prochain steak, aimez votre beurre d’arachide croquant, croyez aux vertus de la carotte et caressez votre désir de manger le gâteau trop sec que vous avez cuisiné. Il faut apprécier les petites choses de la vie, car on ne sait jamais quelle mésaventure pourrait vous obliger à manger comme vous le faisiez à votre naissance.

Bon appétit! ;)